Un regard, aux bords d’un sourire,
Doucement les yeux se ferment en un soupir.
Un doux baiser au goût de fraise
Déposé là, aux hasards de tes lèvres.
Une tendre caresse, couleur de braise,
Brûlante, apaisante comme une trêve
Attente fragile d’un désir suspendu.
Ne pas aller trop loin ! Ne pas aller trop vite !
Chercher l’équilibre maladroit, confus,
Du plaisir naissant, épousant en un rite,
Le galbe d’un torse
Le souffle d’une main.
De tendres égards annoncent l’étreinte.
Effleurements multipliés, sur la palette du peintre,
Dessinant des plaisirs tant de fois rêver !
L’amour se fait violence, l’amour se fait fusion,
Les corps crispés, en cette ultime union,
Hurlent leur bonheur de s’être ainsi aimer !